COLORANTS, CONSERVATEURS et autres ADDITIFS…

(Extrait du livre « le nouveau guide des additifs de Anne-Laure Denans)

 

LES COLORANTS ALIMENTAIRES (E 100)

Le terme colorant regroupe les additifs qui ajoutent ou redonnent de la couleur à des denrées alimentaires.

Ce terme englobe à la fois les substances issues de la synthèse chimique et celles d’origine naturelle.

Ils permettent de corriger les défauts de coloration d’une denrée alimentaire et pour celles non colorées de leur donner de la couleur dans le but de les rendre plus attractifs.

Leur intérêt est de plus en plus débattus et leur génotoxicité potentielle est de plus en plus pointée du doigt.

Depuis les années 70, ils sont également soupçonnés de favoriser le trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité chez l’enfant. A l’effet potentiellement génotoxique de ces colorants, pourrait s’ajouter celui des impuretés qu’ils contiennent. Une substance génotoxique pouvant conduire au cancer. Sans parler de l’effet cocktail de certains colorants.

LE DIOXYDE DE TITANE : Minéral qui se trouve sous forme de roche dans la nature. Utilisé comme additif pour ses propriétés de colorant blanc et d’opacifiant. Son pigment s’obtient par des traitements chimiques (…) On le trouve dans les bonbons (M&M’s, Haribo…), produits chocolatés, biscuits, chewing-gums (Hollywood, Airwaves...), médicaments et certains compléments alimentaires…(informations collectées en 01/17). De nombreuses études montrent qu’il passe la barrière intestinale et va s’accumuler dans différents tissus où il a un effet toxique. La rate et le foie sont les organes les plus à risques mais il existe également une toxicité sur le système endocrinien et reproducteur. Il est prouvé qu’il pénètre la paroi de l’intestin provoquant une baisse du système immunitaire. (…)

 

 LES ADDITIFS CONSERVATEURS (E 200)

 Les additifs conservateurs regroupent les substances prolongeant la durée de vie d’un aliment en le protégeant des altérations dues aux micro-organismes

 De nombreux aliments étant des denrées périssables, le défi de l’homme a toujours été de trouver des moyens d’empêcher le développement de micro-organisme afin de maintenir lesdits aliments comestibles le plus longtemps possible.

L’homme a d’abord découvert les techniques de salage, fumage puis pasteurisation, surgélation…. Aujourd’hui, les conservateurs sont largement employés dans l’industrie agroalimentaire.

Deux grands groupe existent : celui des substances minérales (nitrates, nitrites, sulfites, acide borique…..) et celui des substances organiques (acide sorbique, sorbate de potassium, acide benzoïque, parabènes, acide lactique….). Mais on trouve d’autres conservateurs qui ne font partie de ces groupes (EDTA, natamycine....)

Les industriels justifient leur emploi en tant que conservateur par le fait que nitrites et nitrates sont indispensable pour lutter contre la bactérie Clostridium botulinum, responsable d’une intoxication mortelle : le botulisme. Cependant, des solutions pour éviter les contaminations existent. D’ailleurs certains producteurs de charcuterie  n’utilisent pas d’additifs et n’exposent pas leur consommateurs à un risque de botulisme.

C’est notamment le cas de l’entreprise Rostain, productrice de jambon bio sans nitrites et nitrates ajoutés dont la direction déclare : « le spore de la bactérie botulique se développe à température ambiante. Or nous travaillons à des températures comprises entre 0° et 4°. Donc aucun risque pour le botulisme. Les fabricants  utilisant les nitrites le font surtout pour donner une couleur rose aux jambons, plus attrayante pour le consommateur« 

 

LES ADDITIFS ANTIOXYDANTS  ou Antioxygènes (E 300)

Les additifs dits « antioxydants » sont assez proches des conservateurs car ils ont pour but de prolonger la durée de conservation des aliments. Mais tandis que les conservateurs s’opposent à l’action des micro-organismes, les antioxydants sont là pour protéger les aliments de l’action néfaste de l’oxygène. Certaines substances peuvent jouer à la fois le rôle de conservateur et celui d’antioxydant.

Ce sont surtout les matières grasses qui sont sensibles à l’oxygène. Sous son action, il va se produire une réaction d’oxydation : l’aliment va se rancir, sa couleur, son goût vont se modifier…. Les antioxydants vont permettre de protéger l’aliment en limitant les réactions d’oxydation.

On peut distinguer 2 groupes principaux : les secondaires et les anti-radicalaires (…) Dans le 2nd groupe, on trouve des composés issus de la chimie comme le BHA, le BHT, le TBHQ ou encore les gallates.(…)

La plupart des conclusions de certaines études mentionnées dans le dossier EFSA ne sont guère rassurantes. D’ailleurs le dossier des additifs aux phosphates est actuellement réévalué.

(…) Il est de pratique courante chez les industriels  d’associer dans un même aliment, plusieurs antioxydants ayant des actions complémentaires ce qui permet de réduire la dose de chacun d’eux. Des études montrent que l’utilisation de l’un peut augmenter la toxicité de l’autre.

Par ex, le BHA augmente la toxicité pulmonaire du BHT, ce dernier favorisant l’accumulation du 1er dans les graisses corporelles chez l’homme. Par ailleurs les nitrites augmentent l’effet toxique du TBHQ au niveau de l’estomac, stimulant la prolifération des cellules de la muqueuse de l’estomac.

 

LES  ADDITIFS AGENTS DE TEXTURES (E 400)

On retrouve dans ce groupe les additifs qui agissent sur la texture de l’aliment. Les épaississants augmentent la viscosité de l’aliment, les émulsifiants assurent la stabilité d’une émulsion…. On peut également citer les gélifiants, les stabilisants et les agents liants.

Les molécules utilisées pour texturer les aliments peuvent être des protéines issues de l’œuf ou du lait ou des gélatines ou encore des protéines végétales, comme le gluten et les protéines de légumes secs. L’industrie emploie aussi des composés glucidiques comme les amidons, les pectines, le guar, la caroube, les carraghénanes, l’agar-agar.

 Les épaississants sont souvent controversés et les scientifiques ne sont pas forcément d’accord. Cependant un nouvel avis de l’EFSA est attendu très prochainement car jusque présent les données dont elle disposait ne permettait pas d’évaluer la toxicité réelle.

Les émulsifiants facilitent le passage de molécules étrangères dans notre circulation sanguine. Ces dernières déclenchent une réaction de notre système immunitaire qui est à l’origine de réactions inflammatoires, de pathologies auto-immunes….

De nombreuses publications mettent en évidence un lien entre la consommation d’aliments contenant des émulsifiants et l’augmentation de pathologies comme les maladies auto-immunes, allergies, maladies inflammatoires de l’intestin, syndrome métabolique…

Une étude récente (…) a montré que les 2 émulsifiants carboxyméthilcellulose et polysorbate 80 pourraient perturber la flore intestinale. Cet état inflammatoire favoriserait, d’après les chercheurs, l’apparition de cancer colorectal.

 

LES  ADDITIFS  ANTIAGGLOMERANTS (E 500)

 Ce sont des substances limitant l’agglutination des particules dans un aliment. Nombreux sont ceux renfermant de l’aluminium, largement mis en cause dans les maladies neurodégénératives.

(…) L’évolution a doté le tube digestif des êtres vivants, d’une couche de mucus piégeant les faibles quantités d’aluminium ingérées pour les éliminer. Donc, on pensait que si un peu venait à échapper à ce système, il serait éliminé et n’accéderait pas au cerveau. Or on sait aujourd’hui que cela est faux.

A cet aluminium alimentaire s’ajoute celui absorbé par la peau via déodorants, teintures capillaires, crèmes solaires et celui injecté avec les vaccins.

C’est par le biais de la transferrine, protéine de transport du fer, que l’aluminium échappe à l’élimination rénale. En effet, il se substitue au fer et utilise la transferrine comme transporteur franchissant ainsi la barrière hémato-encéphalique.

 (…)Selon l’EFSA, il est compliqué de faire une étude de la quantité d’aluminium que chaque source apporte. (…) L’aluminium étant connu pour s’accumuler dans les tissus, il a été décidé de remplacer la dose journalière acceptable par une dose totale provisoire….

 

 LES  EXHAUSTEURS DE GOUTS (E 600)

 Ce sont des additifs permettant de renforcer le goût ou l’odeur d’un aliment.

L’acide glutamique et les glutamates (sels de l’acide glutamique) en sont. Le plus utilisé étant le glutamate de sodium (MSG) ou glutamate monosodique (sel sodique de l’acide glutamique)

(…) C’est l’un des additifs les plus prisés par l’industrie agroalimentaire que cela soit dans les plats préparés, soupes, sauces, chips…

(…) L’acide glutamique est un acide aminé largement répandu dans la nature, que l’on trouve naturellement dans certaines protéines végétales mais également animales. Dans l’ensemble de ces aliments, il est lié aux autres acides aminés constitutifs de protéines ; seule une fraction plus ou moins importante de glutamate se trouve sous une forme « libre ». (…) Par ailleurs, notre organisme sait le fabriquer, notamment dans le système nerveux central où il agit comme neurotransmetteur excitateur jouant un rôle important dans les fonctions d’apprentissage et de mémorisation. Mais point trop n’en faut.

En revanche le glutamate, préparé en tant qu' »additif alimentaire », se trouve en libre en totalité et donc directement disponible.

Les industriels continuent de l’ajouter à leurs produits ultra transformés pour donner du goût et stimuler l’appétit. Comme les consommateurs se détournent du glutamate, ils ont trouvé la solution : incorporer des ingrédients qui en renferment sans avoir l’obligation de le déclarer. Voici la liste pour ne pas être abusé : extrait de levure, levure autolysée, levure hydrolysée, extrait de soja, isolat de protéine.

(…) Les cellules nerveuse s’accommodent mal d’une excès de glutamate et un débat a donc été ouvert afin de savoir si un excès peut provenir de l’alimentation. Selon le Pr J.Olney, la barrière hémato-encéphalique n’est pas totalement hermétique et peut donc laisser passer suffisamment de glutamate alimentaire dans le cerveau engendrant des effets néfastes même si le glutamate est apporté à dose modérée. Les autres études publiées ne confirment l’effet neurotoxique du glutamate que pour des doses alimentaires très élevées non compatibles avec les doses quotidiennes que nous ingérons.

 

 LES  ÉDULCORANTS (E 900)

 Grace à leur pouvoir sucrant très élevé sans apport de calories, ils ont été promus comme des solutions miracles pour combattre l’obésité, faire mincir… En effet, ils remplacent le sucre dans de nombreux aliments mais quels sont leur véritables effets à long termes et font-ils vraiment maigrir?

L’ANSES a décidé de faire le point et a rendu son avis en janvier 2015 déclarant que « ce travail pionnier ne démontrait aucun bénéfice de la consommation d’édulcorants intenses sur le contrôle du poids et la glycémie » et même si une consommation intense ne présente pas de risques au vu des données disponibles, elle souhaite malgré tout ne pas encourager son utilisation car des inconnues subsistent. (…)

Le Pr. JF Narbonne, qui a participé en tant qu’expert au dossier « aspartame » pour l’ANSES évoque « des interactions entre additifs ou édulcorants et certains colorants » ou encore « certaines conditions (grossesse, période in utero, enfance) dans lesquelles les systèmes de régulation tels que la barrière hémato-encéphalique fonctionnent plus ou moins bien« . (…)

La bonne solution : se déshabituer du goût sucré et éliminer les édulcorants de son alimentation.

(…)

LES  AMIDONS MODIFIES (E 1400)

 L’amidon est un glucide constitué d’un grand nombre d’unités de glucose réunies entre elles. On le trouve notamment dans la pomme de terre, le blé, le riz. Sous forme non modifiée, les amidons ont une intérêt limité pour l’industrie alimentaire.

Les industriels, afin de mieux répondre à leurs propres besoins, ont donc fait naître une industrie de l’amidon modifié (ou transformé). L’amidon modifié est capable de développer une viscosité dans le milieu dans lequel il est employé, ce qui lui donne un pouvoir épaississant dont les industriels ont souvent besoin. Il retient plus efficacement l’eau, résiste mieux à la chaleur et donc se prête mieux à la fabrication d’aliments ultra-transformés. (…)

L’amidon modifié est fabriqué à partir d’amidon naturel soit à l’aide de produits chimiques, soit à l’aide d’enzymes qui le dégradent partiellement.

En Europe, 12 amidons modifiés sont autorisés. (…)

La peur des graisses, répandue dans le public, a conduit les industriels à mettre sur le marché des produits allégés. Mais par quoi remplacer les graisses ? Les amidons modifiés sont de bons candidats.

Intégrés à des yaourts, les amidons modifiés leur apportent de la fermeté. Ainsi un yaourt pauvre en graisse peut prendre l’apparence d’un yaourt entier car les amidons modifiés s’insèrent parfaitement dans le réseau des protéines du yaourt. Ils donnent même à l’aliment un gout crémeux lorsqu’ils sont dégradés par une enzyme (amylase) présente dans la bouche. Ils servent aussi d’épaississants dans les crèmes desserts. Souvent associés à des sucres, ils entrent aussi dans la composition de sauces,  vinaigrettes, mayonnaise pauvre en graisse, apportent du croustillant aux biscuits et crackers, panures de nuggets poulet ou poissons, maintiennent la viscosité des aliments en conserve et permettent d’encapsuler des arômes « naturels » ou synthétiques (Par ex, certains plats à base de poulet renferment des arômes artificiels de poulet rôti, à savoir benzaldéhyde, benzothiazole, diméthyltrisulfide, acide 2-mercaptopropionique).

Cela permet aux fabricants de faire des économies, de donner plus de volume et d’allonger la durée de conservation.

La présence d’amidons modifiés montre en 1er lieu qu’on a affaire à des aliments ultra-transformés. Ces faux aliments lorsqu’ils sont consommés régulièrement sont associés à des risques plus élevés de diabète, obésité, maladies métaboliques, cardio-vasculaires et cancers. Il est donc conseillé d’éviter de consommer ce type de produit.

Ensuite, les amidons modifiés eux mêmes pourraient entrainer des effets indésirables selon leur caractéristiques. (…)

Les risques dépendent de la fréquence de consommation des aliments contenant ces additifs et de leur quantité présente dans l’aliment. Or la règlementation n’oblige pas les industriels à le préciser, pas plus qu’elle n’oblige à préciser le type d’amidon modifié.

 

LE  BIO ET LES ADDITIFS

Bonne nouvelle : Sur les 338 additifs autorisés dans l’alimentation conventionnelle, 51 seulement le sont dans l’alimentation biologique ! Et en grande partie, ce sont des produits d’origine naturelle ou agricole. Seuls sont autorisés les additifs qui sont indispensables à la préparation ou conservation de certains aliments transformés.

Seuls 7 des additifs conseillés d’éviter le plus souvent ou dans certaines circonstances sont autorisés en Bio avec des utilisations plus restrictives que dans l’alimentation conventionnelle. (…)

L’objectif du bio étant de se passer de ces additifs qui sont douteux pour notre santé, des programmes de recherche pour trouver des alternatives ont été mis en place. (…) Des solutions existent puisque certaines entreprises commercialisant de la charcuterie bio proposent  des produits « sans nitrites ni nitrates ajoutés » et tout cela grâce à différents procédés techniques naturels.

Les édulcorants intenses ne sont pas autorisés dans le Bio.

 

 

 

LE LAIT, un poison?

On ne peut aborder ce sujet sans parler d’Albert Cohen,surnommé aux U.S.A « l’homme anti-lait ».

Son site internet : www.notmilk.com.

Il a écrit l’un des livres les plus fascinants et les plus documentés sur ce sujet : « MILK, The deadly poison » (le lait, poison mortel) qui a fait grand bruit aux U.S.A. Il n’est pas encore traduit en français.

Dans sa dédicace, il s’adresse à « toutes les personnes dans le monde qui souffrent de toutes sortes de troubles de santé sans être conscients de l’origine alimentaire de leurs maux. Puissent-elles découvrir que la fontaine de jeunesse, pour elles, leurs enfants et les générations futures, pourrait bien venir de simplement éliminer le lait de leur vie ! »

Écrit par un biologiste, ce livre montre comment les autorités sanitaires ont été perverties par les grandes multinationales qui, dans leur recherche de profit sans cesse croissant, ont mené notre société au bord du suicide nutritionnel.

Le lait, au fil des ans, malgré sa blancheur, est devenu pour les cellules de notre corps l’équivalent des marées noires qui se sont déversées des bateaux pétroliers échoués sur les côtes.

Au départ, le lait est déjà un aliment totalement inadapté à l’homme. Il élève le cholestérol sanguin et les graisses du sang parce qu’il contient du cholestérol et des graisses polyinsaturés.

Si vous consommez autant de produits laitiers qu’un américain moyen, vous absorberez une quantité de cholestérol équivalente à celle de 53 tranches de lard quotidiennes.

Si vous avez 54 ans, vous avez suivi ce régime pendant 52 ans, ce qui correspond à 19 345 tranches de lard par an, soit en tout plus d’1 million de tranches de lard !
Réalisez vous que dans 1 seule glace se trouve autant de cholestérol que dans 6 tranches de lard ?

N’est-il pas extraordinaire qu’un corps humain puisse résister à une telle avalanche de graisses ?

Le lait est trop riche en protéines, qui pour être éliminées par le corps, obligent celui-ci à mobiliser son calcium.

Du coup, les produits laitiers que les personnes âgées absorbent sont l’une des causes principales de l’ostéoporose ! La pasteurisation et l’upérisation en font un produit dénaturé et biocidique. Le lait contient 300 fois plus de caséine que le lait maternel. Cette caséine est une colle puissante qui encrasse l’organisme de façon dramatique.

La multinationale Monsanto a produit une hormone de croissance destinée à augmenter la production de lait.
Grâce à ses bénéfices colossaux, elle a pu soudoyer les autorités sanitaires et politiques pour qu’elles laissent mettre sur le marché ce produit sans avoir évalué sa toxicité.

Les éleveurs auxquels on a imposé cette hormone se sont retrouvés avec des vaches qui produisaient presque 50 litres de lait par jour (auparavant, elles en donnaient moins de 10 litres) mais faisaient des infections nombreuses et ils ont dû utiliser des antibiotiques en quantité.

Les taux d’antibiotiques dans le lait sont 100 fois plus élevés qu’il y a quelques années et les autorités sanitaires se sont contentées d’élever les normes limites autorisées.

Aux U.S.A, sur les 23 mille tonnes d’antibiotiques fabriqués chaque année, près de la moitié est utilisés pour le bétail !

Cette administration de doses sub thérapeutiques d’antibiotiques au bétail crée de plus en plus de souches de bactéries résistantes aux antibiotiques, ce qui pose un problème de santé publique de plus en plus grave.

Quand vous buvez du lait ou mangez un yaourt, vous ne vous doutez pas que vous êtes en train d’absorber des antibiotiques qui vont détruire votre flore intestinale et affaiblir votre système immunitaire. De plus, si vous êtes allergique à un antibiotique comme la pénicilline, vous risquez de tomber malade sans comprendre que vous en avez absorbé à votre insu.

Il est hallucinant de constater qu’aux U.S.A, 80% des vaches souffrent de leucémie.

Le lait de ces vaches est-il sans danger pour l’homme ?

Quand les études scientifiques ont montré que cette hormone de croissance stimulait, chez l’homme, le développement de cancers, l’association des médecins américains, l’O.M.S et les autorités sanitaires ont préféré fermer les yeux car les intérêts économiques passent avant la santé des populations.

Depuis 1994, année où l’hormone de croissance obtenue par génie génétique fut autorisée pour stimuler la production des vaches laitières, une véritable épidémie de cancers lymphatiques a frappé les U.S.A.

Ce type de cancer, rare jusqu’alors, tue plus que les cancers du sein, de la prostate, du pancréas et des organes génitaux réunis.
Les citoyens américains sont devenus, sans le savoir, des cobayes qui absorbent de l’hormone de croissance à travers les produits laitiers dont ils consomment 90 milliards de kilos chaque année.

Pourtant l’Europe a résisté et, malgré la pression des multinationales américaines (notamment le dossier fourni par Monsanto qui ne comptait pas moins de 23 000 pages) la commission du Marché Commun qui a étudié la question a refusé l’utilisation de l’hormone de croissance car elle estimait que les preuves de son innocuité n’étaient pas suffisantes.

Avec la passion d’un détective, A.Cohen, « l’homme anti lait », a mis en évidence, de façon irréfutable parce que prouvée par des documents officiels, la façon dont le public américain a été trompé. Au lieu de faire connaître les facteurs nutritionnels qui créent ou favorisent le cancer, on a continué à détruire les tumeurs avec la chirurgie et la chimiothérapie.

C’est plus rentable, n’est ce pas ?

Alors qu’aux U.S.A, du temps de nos parents, explique Cohen, une femme sur 20 était atteinte de cancer du sein, aujourd’hui 1 sur 3 est touchée !

Quand on pense aux milliers d’enfants souffrant de leucémie et traités par des chimiothérapies toxiques, on a le cœur brisé devant tant d’inconscience.

Le célèbre Docteur Spock, le pédiatre le plus connu des U.S.A a écrit sur le dos de couverture du livre d’A.Cohen : « le lait de vache a été vendu par le passé comme un aliment parfait. Nous voyons maintenant que ce n’est pas du tout un aliment parfait et le gouvernement ne devrait pas soutenir ceux qui veulent encore le faire croire. »

On découvre ainsi que la civilisation moderne (et surtout les U.S.A, qui en sont le pays phare) est dirigée par des lobbies dangereux pour la santé publique, lobbies qui ont infiltré les administrations et trompé le public depuis des années par des publicités mensongères.

Ainsi, Nestlé, affirme dans sa publicité pour les produits pour bébés, que « provenant des cultures contrôlées en permanence par les spécialistes Nestlé, tous ces produits sont exempts de substances nocives. L’enfant reçoit ainsi, en tout sécurité, une alimentation dont la densité nutritionnelle correspond parfaitement à ses besoins. »
Stupéfiantes contre-vérités !

Pourtant certains des médecins et des scientifiques qui travaillent dans cette grande multinationale n’ignorent pas les informations que nous citons. Mais ils sont tenus de garder le silence pour ne pas perdre leur poste. Ainsi, sont perpétrés les mythes officiels qui correspondent aux impératifs du profit économique.

Il y a quelques années, un groupe d’écologistes avait montré que Nestlé était responsable de la mort de millions d’enfants en poussant les mères à renoncer au lait maternel pour donner à leurs enfants du lait en poudre.
Sous la pression du public scandalisé, la multinationale a légèrement tempéré son ardeur publicitaire sur ce point mais elle continue à tromper les consommateurs en leur faisant croire à l’innocuité de ses produits qui sont pleins de pesticides, d’additifs chimiques, de sucre raffiné, d’édulcorant de synthèse comme l’aspartame (malgré de nombreuses études prouvant son hyper toxicité, ce produit est encore autorisé) de vitamines artificielles et de produits laitiers hautement néfastes pour la santé !

Les multinationales de l’alimentation industrielle et de la chimie existent et prospèrent parce que nous achetons leurs produits.
Si nous ne voulons pas être sacrifiés sur l’autel de leur inconscience, il est temps de nous éveiller aux lois de l’alimentation végétale, variée et vivante, qui permet de vivre en pleine santé, plutôt que de souffrir sans cesse de constipation, d’allergies, de douleurs, de raideurs, de cancers, de diabète et de ces mille et un troubles qui montrent tout simplement que notre organisme est intoxiqué.

Des millions d’américains souffrent d’anémie.

La cause la plus fréquente de cette carence est un manque de fer. La consommation de lait entraîne souvent des saignements de la muqueuse intestinale, par un phénomène de réaction allergique aux protéines du lait, ce qui fait perdre beaucoup d’hémoglobine. Les principaux symptômes de l’anémie sont la faiblesse, la fatigue, la dépression et l’irritabilité.
On remarque cette anémie par perte de fer chez un tiers des enfants nourris au lait de vache, alors que ceux nourris au lait maternel n’en souffrent pas.

On a pu lire dans le New England Journal of Medicine de juillet 1992 : « Des études ont suggéré que les protéines du lait pourraient jouer un rôle dans l’apparition du diabète chez l’homme. Les patients diabétiques insulino-dépendants produisent des anti-corps contre les protéines du lait qui participent au dysfonctionnement des îlots de Langerhans, dans le pancréas, qui fabriquent l’insuline. Il s’agit d’une réaction auto-immune. »
Et dans le « Lancet » de décembre 1996 : « les protéines du lait ont une particularité : dans les pays industrialisés elles sont les première protéines étrangères qui pénètrent dans le tube digestif des enfants, puisque la plupart des laits qui remplacent le lait maternel sont fabriqués avec du lait de vache. Il est possible que ces protéines induisent une réponse immunitaire qui peut être à l’origine de nombreux troubles et maladies d’enfance.« 

D’autres chercheurs ont écrit que « de nombreuses études montrent que le lien entre la consommation de lait et le diabète juvénile est indéniable. »

Le véritable problème à la base du développement du diabète est l’énorme quantité de graisses contenue dans l’alimentation occidentale, à cause de la viande, des produits laitiers et des œufs.
Des expériences faites avec des étudiants en médecine ont montré qu’en 1 semaine à peine d’alimentation très riche en graisse 50% des étudiants étaient devenus diabétiques.

Les 80% des protéines du lait et du fromage sont constitués de caséine, qui est une puissante colle, celle qui fait notamment tenir les étiquettes sur les bouteilles de bière. Essayez d’arracher une des ces étiquettes et vous verrez la force de cette colle ! On utilise aussi la caséine pour coller les meubles !!!

Pensez à ce que cette colle peut provoquer dans votre organisme. Comme la caséine est une protéine étrangère, le corps crée des anticorps pour la neutraliser. Cette réaction antigène-anticorps fait sécréter de l’histamine et engendre une intense production de mucus, voire de pus. De nombreux chercheurs pensent que la caséine est la principale substance responsable des inflammations articulaires que l’on voit dans les arthrites rhumatoïdes. Cela expliquerait pourquoi la suppression de tout produit laitier permet la plupart du temps une guérison rapide de ces affections.

Il faut 5 kilos de lait pour faire 1 kilo de fromage, la concentration des hormones contenues dans le lait est importante. Or, chaque goutte de lait contient 59 hormones différentes, comme des œstrogènes, de la progestérone, de la prolactine…Pouvez vous imaginer les effets que ces hormones peuvent avoir sur la santé physique et mentale des populations ?

Le 40% des aliments consommés par les américains sont du lait, des produits laitiers sous forme d’icecream, de yoghourts, de fromages et autres dérivés. Un kilo de fromage peut contenir 20 fois la quantité d’hormones qui se trouve dans 1 kilo de lait.

Robert Cohen s’est écrié : « le lait, c’est surtout de la colle, des hormones et du pus ! »

Il a même découvert que les végétariens, juifs et musulmans, qui consomment des produits laitiers, seront étonnés d’apprendre qu’aux U.S.A, il mangent du cochon sans le savoir !

En effet, la vitamine D2 qui était ajoutée au lait (et qui provenait d’un mélange d’algues et de bactéries exposé à la lumière ultraviolette) a été remplacée, parce qu’elle donnait un goût amer aux produits laitiers, par de la vitamine D3 qui est extraite de la PEAU OU DU CERVEAU DE PORC !

Le lactose des produits laitiers stimule l’absorption de calcium par l’intestin, et ce calcium va durcir la paroi des artères, où se déposent déjà le cholestérol et les acides gras saturés des aliments d’origine animale.

En plus de tous le problèmes décrits, le lait présente une vraie poubelle puisque la vache concentre tous les pesticides, herbicides et poisons qui sont contenus dans l’herbe ou les granulés qu’elle mange.

A diffuser largement, il est grand temps que les gens ouvrent les yeux…

Ô Marketing, quand tu nous tiens…

Quelques mythes français…

 

 

Les champignons de Paris

De Paris, ils n’ont que le nom. Pire : 88% d’entre eux viennent de l’étranger, les rayons des supermarchés regorgeant le plus souvent de champignons issus des États-Unis, de la Chine ou des Pays-Bas, les 3 principaux pays producteurs.

En France, s’ils ont pendant longtemps été élevés dans la capitale, les fameux champignons ne poussent désormais plus qu’à Saumur.

La ville dans le Maine-et-Loire regroupe 70% de la production nationale (mais 12% seulement du global consommé).

 

La charcuterie corse

Elle est présentée comme un des plus purs produits du terroir français. Et pourtant la charcuterie corse ne dispose d’aucune «appellation d’origine contrôlée». Le consommateur ne trouvera donc sur les rayons des supermarchés du continent que des produits dont les matières premières proviennent d’ailleurs à plus de 90 %.

Ainsi, par exemple, malgré les têtes de Maure et les mentions «produit de l’île de Beauté» sur les étiquettes, le saucisson d’âne est importé d’Argentine et les jambons sont pour la plupart composés de carcasses issues de Chine.

 

Le jambon d’Aoste

Voilà une des plus belles et des plus juteuses escroquerie « marketing » !

C’est l’un des jambons les plus consommés de France, mais ce dernier n’a rien à voir avec la charcuterie de la ville italienne d’Aoste. Ce produit est en fait fabriqué en France à partir de carcasses chinoises et américaines, dans une commune du même nom mais située en… Isère. Et contrairement à son homologue transalpin, qui est un jambon cru, il s’agit d’un jambon mi-cuit.

Le subterfuge a fonctionné pendant des années puisque la marque déposée «Jambon d’Aoste » a été la propriété du groupe Aoste (Cochonou/Justin Bridou), leader français de la charcuterie. Il aura fallu que la Commission européenne interdise récemment (2008) l’utilisation de cette appellation qui prête à confusion pour que l’ambiguïté cesse. La marque a depuis été renommée «Jambon Aoste» et non plus «Jambon dAoste».

 

L’A.O.C de Bretagne

Présentée comme de purs produits du terroir français, les charcuteries de Bretagne disposent d’une «Appellation d’origine contrôlée» qui n’oblige les fabricants qu’à une seule chose : posséder au moins un lieu d’emballage ou de transformation en Bretagne.

Le consommateur trouvera donc sur les rayons des supermarchés des produits dont 82 % des matières premières proviennent du monde entier. Ainsi, les carcasses de porcs, souvent issues de Chine, de Hollande ou de Pologne, le sel dit de Guérande, importé d’Argentine et du Vietnam, et les boyaux d’andouille importés pour la plupart de Corée.

L’andouille dite de Vire, et autres charcuteries «De Bretagne», rejoignent ainsi la mythologie des produits bretons, comme le beurre et la pâtisserie, dont 73 % proviennent de la communauté Européenne et d’Asie.

 

La moutarde de Dijon

Pour faire de la moutarde de Dijon, il faut du vinaigre, de l’eau, du sel et des graines du… Canada ! Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la moutarde utilisée dans la préparation de la fameuse pâte ne vient pas de la région de Dijon.

Une explication à cette bizarrerie : à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec la mise en place de la Politique agricole commune, les agriculteurs se sont désintéressés de la moutarde, qui ne leur permettait pas de recevoir les subsides de l’Union européenne. Résultat : 90 % de la production utilisée pour la moutarde de Dijon provient maintenant du Canada.

 

Le couteau Laguiole

L’abeille, la lame fine légèrement relevée, la croix sur le manche… Beaucoup croient que ces symboles apposés sur les couteaux de Laguiole sont des signes d’authenticité.

Erreur ! Malgré leur charme et leur beauté, elles n’attestent ni de l’origine du couteau ni de sa qualité de fabrication. Parce que la marque du plus célèbre des couteaux français n’a jamais été déposée, Laguiole est depuis plus d’un siècle l’objet de contrefaçons en France et à l’étranger, 80 % proviennent de Chine et du Pakistan.

Résultat : moins de 10 % des Laguioles sont fabriqués dans le bourg aveyronnais!

 

Le savon de Marseille

Avec le pastis et la lavande, c’est l’autre symbole de la Provence. Seul hic, les savons estampillés «savon de Marseille» ne sont pas fabriqués dans le Sud-est. Car si les savonniers marseillais ont inventé le procédé de fabrication au Moyen-âge l’appellation n’est pas protégée.

Résultat : les plus gros fabricants sont aujourd’hui les Chinois et les Turcs ! Et les huiles végétales utilisées pour la fabrication du savon, notamment l’huile de palme, proviennent de l’étranger, les savons passant à Marseille uniquement pour être parfumés et emballés.

 

Le melon charentais

C’est l’emblème du melon français. Jaune ou vert, le melon charentais fait la fierté des producteurs de la région de Cognac où les sols argilo-calcaires sont parfaitement adaptés à sa culture. Mais contrairement à son cousin de Cavaillon, le melon de Charente ne possède pas d’AOC.

Résultat : 80 % des melons charentais que l’on trouve sur les étals ne viennent pas de Cognac mais d’Espagne, du Maroc, des Caraïbes, de Chine et du Sénégal…

 

Le camembert

Emblème suprême de la gastronomie française, le camembert de Normandie est de loin le fromage le plus copié dans les rayons des supermarchés.

Une explication à ce phénomène : tombé dans le domaine public, le nom «camembert» peut-être utilisé par n’importe quel producteur de n’importe quel pays. Et malgré une AOC «Camembert de Normandie», qui existe depuis 1983, de nombreux fabricants utilisent le terme très proche de «Camembert fabriqué en Normandie».

Les différences : du lait pasteurisé au lieu du lait cru, un affinage raccourci et une fabrication qui n’est soumise à aucune règle..

Ils sont présentés comme les fleurons du terroir, mais quand on y regarde de plus près on découvre que leur appellation est douteuse. Matières premières importées de l’étranger (30 % du lait vient de Chine, 50 % de toute l’Europe). Étiquetage souvent mensonger, additifs non précisés, fabrication hors des limites de la région ou seuls existent de vagues bureaux de courtiers.

Dans les rayons des hyper et super, il faut vraiment les chercher : les vrais Camenbert ont l’estampille « Appellation d’Origine Contrôlée » et sont spécifiés « au lait cru ».

 

L’huile d’olive

Rare et chère, l’huile d’olive française est certainement le produit qui compte le plus d’étiquetages frauduleux. En 2006, seulement 56 % des échantillons analysés étaient «conformes» à la réglementation, certaines bouteilles contenant jusqu’à 50 % d’huile de tournesol ou présentant une fausse indication d’origine ou de variété d’olive.

Le symbole de la cuisine méditerranéenne ne comptant que sept appellations d’origine protégée et une AOC « Huile de Provence », de nombreux producteurs jouent en effet sur la confusion en ajoutant sur les étiquettes des paysages évoquant le Sud ou des origines non reconnues comme « huile de Provence Côte d’azur ».

Sans parler de l’une des fraudes les plus courantes qui consiste à remplacer l’huile d’olive par l’huile de grignons d’olive, un résidu de la pâte d’olives difficile à détecter pour le simple amateur. Bonne journée quand même. De plus, la circulation des fruits étant totalement libre en Europe, des camions entiers d’olives espagnoles ou italiennes arrivent, de préférence de nuit, dans les moulins à huile provençaux et languedociens pour faire de la bonne huile «de chez nous» !

(source : Ministère de l’agriculture – France)

La face cachée de la nourriture

 

Une fois de plus, Alex Jones nous parle de la nourriture de tous les jours, la nourriture courante dite aussi la « bouffe industrielle ».

Malgré une vérité quelque peu « effrayante », la conclusion reste très positive…

http://www.dailymotion.com/video/xe8x24_nourriture-le-grand-secret-alex-jon_newsundefined

 

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Un nouvel article du blog artdevivresain.over-blog.com

Des « humainsburgers » indécomposables…
L’ADVS a mené son enquête et a trouvé….

Cliquez ici

Les fruits à coques

La consommation de fruits oléagineux a encore bien mauvaise réputation auprès du grand public. Les femmes ne veulent pas en consommer sous prétexte que cela fait grossir, les hommes n’y trouvent aucun intérêt et les enfants préfèrent les aliments mous et sucrés! Il convient donc de réhabiliter ces précieux fruits à coques qui regorgent de bienfaits nutritionnels

 

  • Une densité calorique élevée mais des calories pleines… Certes, ce sont de véritables petites bombes caloriques (5-6 calories/g) mais à l’inverse des gourmandises sucrées fournissant des calories vides, les fruits à coques apportent avec eux un lot de nutriment essentiels à l’organisme qui les classent parmi les « calories pleines ».
  • Une forte teneur en protéines végétales… Ils contiennent entre 8 et 30g de protéines pour 100g soit parfois plus que 100g de viande ou poisson. Ils apportent aussi de la L-arginine, un acide aminé favorisant la dilatation et l’élasticité des vaisseaux sanguins.
  • Des acide gras mono et polyinsaturés… Côté lipides, ils sont naturellement riches en acides gras mono et polyinsaturés ainsi qu’en vitamine E.
  • Une concentration de micronutriments… Ils regorgent de vitamines du groupe B (B1, B2), calcium, magnésium, phosphore, potassium, zinc, sélénium…
  • Une bonne source de fibres… Ils renferment des fibres en proportions variables (4-12%) qui facilitent le transit intestinal.
  • Comment et quand les conseiller au quotidien?… Il est important qu’ils puissent retrouver une place dans l’alimentation quotidienne et tordre ainsi le cou aux idées reçues car OUI ils sont gras et OUI ils sont caloriques MAIS pourtant indispensables à la satiété et au bon fonctionnement des cellules. En cas de petites faims, avant et pendant un effort musculaire, dès le petit-déjeuner, dans les salades vertes, entiers ou broyés dans les desserts à base de chocolat, dans les pains ou les pâtes à tartiner faits-maison. Ils sont à conserver à l’abri de l’air et de l’humidité
  • Précautions… Attention aux personnes sujettes aux calculs rénaux, allergiques aux fruits à coques

 

 

ZOOM SUR L’AMANDE….Star incontestée parmi les fruits oléagineux à coque

 

Qu’elle soit entière, complète ou blanchie ou sous forme de boisson végétale, pâte ou purée, l’amande saura ravir autant les palais que les fonctions vitales de l’organisme

Notre poison quotidien !!!

« NOTRE POISON QUOTIDIEN« , le 15 mars 2011 sur ARTE ainsi que la sortie du livre éponyme et du DVD, ce même jour
Marie-Monique commence aujourd’hui un « témoignage » qui va expliquer la démarche qu’elle a suivi pour réaliser cette longue enquête qui l’a conduite dans 6 pays européens (France, Italie, Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne, Danemark), aux Etats-Unis, Canada, Chili et en Inde.

POURQUOI CETTE ENQUETE ?
 
Marie-Monique vous répond :
Alors que je travaillais sur le passé et le présent peu glorieux de Monsanto et que je découvrais comment depuis sa création au début du XXème siècle la firme n’a cessé de cacher la haute toxicité de ses produits, je me suis posée 3 questions :
1) Est-ce que le comportement de Monsanto constitue une « exception » dans l’histoire industrielle?
2) Comment sont « réglementés » les 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement depuis la fin de la 2nde guerre mondiale?
3) Y-a t-il un lien entre l’exposition à ces produits chimiques et « l’épidémie de maladies chroniques évitables » que l’Organisation Mondiale de la Santé* a constaté surtout dans le spays dits « développés »
« Les termes mis entre guillemets ci-dessus sont ceux utilisés par l’OMS »
Consciente que le champ d’investigation était très vaste, j’ai décidé de ne m’intéresser qu’aux seuls produits chimiques qui entrent en contact avec notre chaîne alimentaire du champ du paysan (pesticides) à l’assiette du consommateur (additifs et plastiques alimentaires).
Avant d’entreprendre mon nouveau tour du monde, j’ai réalisé un long travail de recherche préparatoire qui a consisté à lire de nombreux livres (une centaine, essentiellement anglophones), rapports, études scientifiques et j’ai rencontré des experts (toxicologues, biologistes, représentants des agences de réglementation) , soit directement lors de rendez-vous personnels ou lors de colloques spécialisés. J’ai aussi consulté les archives d’organisations internationales comme l’OMS ou le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui dépend de la première
Afin d‘illustrer ses propos et de vous couper l’appétit,
voici la Recette de la tarte aux cerises
 
Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d’une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu’à l’usine agro-alimentaire.

Bon appétit!

 

Histoire de la Pâte

Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d’un fongicide avant semis.Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d’éviter la verse et 1 dose importante d’engrais: 240 kg d’azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l’hectare, tout de même !Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.Pour la mouture,

la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l’acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l’amylase.
Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l’amidon est blanchi au permanganate de potassium.
Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l’hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

Histoire de la Crème

La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de l’huile.Les oeufs proviennent d’un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :

antioxydants (E300 à E311),
arômes,
émulsifiants: alginate de calcium,
conservateurs : acide formique,
colorants : capsanthéine,
agents liants: lignosulfate
– et enfin des appétants, pour qu’elles puissent avaler tout ça, comme le glutamate de sodium
Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l’acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.
Le lait provient d’un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :
 
antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)
antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),
émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496),
conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284),
composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),
agents liants : stéarate de sodium,
colorants : F131 ou F142
– et enfin des appétants, pour qu’elles puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.
Les huiles, quant à elles, ont été :

– extraites par des solvants comme l’acétone,
– puis raffinées par action de l’acide sulfurique,
– puis lavage à chaud,
– neutralisées à la lessive de soude,
– décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium
– et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc,
– Enfin elles ont été recolorées à la curcumine.
 
La crême de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisant comme l’acide alginique (E400)
 

Histoire des Cerises

(complétée d’apres des éléments de « Aromatherapie » Jean Valnet 1990, Maloine)
 

Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années.Les cerises sont :

– décolorées à l’anhydride sulfureux
– et recolorées de façon uniforme à l’acide carminique ou à l’érythrosine.
– Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d’aluminium
– et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).
 
Elles sont enfin enduites d’un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d’engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par :
– défécation à la chaux et à l’anhydride sulfureux,
– puis décoloré au sulfoxylate de sodium,
– puis raffiné au norite et à l’alcool isopropylique.
– Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.
Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est nécessaire d’ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthetique du goût et de l’odeur à partir d’éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles -par économie d’echelle- en comparaison du parfum naturel de fruit.
L’exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d’ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet, etc.
Le parfum artificel de cerise se compose donc des molécules synthetiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :
acétate d’ethyle
acéthyl méthylcarbinol
butyrate d’isoamyle
caproate d’ethyle
caprylate d’isoamyle
caprate d’ethyle
butyrate de terpenyle
geraniol
butyrate de geranyl
acetylacetate d’ethyle
heptanoate d’ethyle
aldéhyde benzoique
aldéhyde p-toluique
vanilline
essence artificielle d’amande amère SAP
essence artificielle de girofle Bourbon
essence artificielle de cannelle Ceylan
essence de lie de vin.
Ce texte, consacré à « la tarte aux cerises de supermarché » a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l’INRA, avant de quitter l’honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c’est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d’engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement … MORTS.
Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l’érosion des sols.
Membre de la Société américaine de microbiologie (en France, il n’ y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à l’INRA!) Claude Bourguignon a créé avec sa femme le Laboratoire d’analyse microbiologique des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.