Les Enzymes digestives…

…face à l’intolérance au gluten

C’est quoi ?

Les enzymes sont des protéines qui peuvent avoir 2 fonctions :

  1. Permettre la synthèse des molécules indispensables au bon fonctionnement de notre organisme et ceci à une température acceptable pour notre survie, c’est à dire environ 37°.
  2. Découper en petits morceaux assimilables les protéines, sucres et lipides que nous ingérons; c’est la digestion.

Les enzymes digestives ont en général un nom se terminant en « ase ». Celui-ci dépend de la molécule qu’elles transforment.

Par exemple, les protéases digèrent les protéines; les lipases, les lipides; les amylases, l’amidon et les sucres en général.

Dans le cas du gluten, on a affaire à une « grosse » protéine issue de céréales qui doit être découpée en molécules suffisamment petites, c’est à dire en acide aminés, pour être assimilée.

Si pour une raison quelconque, comme une trop grande ingestion de gluten par rapport à la quantité d’enzymes disponibles ou la modification du milieu (PH de l’estomac), la gliadine identifiée comme la partie allergisante du gluten va pénétrer dans notre organisme et provoquer des dégâts comme :

  • la production de cytokines pro-inflammatoires et la production de dérivés opioïdes qui vont chacun avoir des effets négatifs sur notre santé et qualité de vie.
  • Diarrhée, constipation
  • Douleurs intestinales et articulaires
  • Porosité intestinale (Leaky Gut)
  • Fatigue
  • Etc…

 

Comment ça marche ?

Le gluten est une grosse protéine qui sert de colle naturelle dans l’industrie agro alimentaire (pain, plats préparés, etc…) et qu’il faut découper en acides aminés pour être absorbée sans danger.

Cette opération digestive se fait en 3 étapes :

  1. Une protéase, la pepsine qui va pré-découper le gluten. Celle-ci pour être efficace, a besoin de l’acidité de l’estomac. Le travail de découpe des « gros morceaux » de gluten va être complété dans l’intestin grêle par la trypsine & ses homologues.
  2. Une autre enzyme appelée DPPIV (dipeptil-peptidase 4)  va s’attaquer, au niveau des microvillosités de l’intestin grêle, aux polypeptides de gliadine.
  3. La dernière enzyme va découper les acides aminés encore associés, en mono-substances parfaitement assimilables et non allergènes.

Pour digérer le gluten, il faut donc 3 étapes et si la 1ère est éliminée, le corps se retrouve dans la situation d’un jardinier qui doit tailler une haie avec des ciseaux de couturière… Bon courage!

 

C ‘est pour qui ?

Un patient souffrant d’un intolérance au gluten doit supprimer le gluten de son alimentation…. Plus facile à dire qu’à faire !!!

En effet, on trouve du gluten partout ou quasiment partout ! C’est une des molécules favorites des industriels de l’agro-alimentaire. Même pour les personnes qui sont attentives à leur alimentation, il n’est pas forcément facile d’avoir la garantie qu’on ait éliminé 100% du gluten de celle-ci. De plus, la vie sociale des intolérants au gluten peut parfois être difficile à gérer.

Ce sont ces personnes qui peuvent consommer des enzymes digestives de substitution contre les réactions dues à l’ingestion de gluten.

Comment les utiliser ?

L’utilisation d’enzymes « anti-gluten » est simple : 1 gélule avant ou pendant le repas.

Le conseil d’un Biologiste

Les enzymes digestives disponibles sont d’origine animale ou végétale. Il faut privilégier les enzymes végétales car elles agissent en principe quelque soit le pH et ne sont pas détruites par l’acidité de l’estomac. Il faut également s’assurer que les enzymes conseillées sont au nombre de 3 (protéase, DPPIV & aminopeptidase) pour une digestion efficace du gluten.

 

 

 

 

 

la curcumine

…. La star de la médecine ayurvédique

C’est quoi?

En sanscrit, le curcuma se nomme harida. En langue arabe, il porte le nom de Kourkoum d’où vient le nom français. Le curcuma longa est utilisé de façon intensive dans la médecine ayurvédique et chinoise. C’est aussi le principal ingrédient du curry, mélange d’épices omniprésent dans la cuisine indienne.

En Inde, on consomme de 2 à 4 gr de poudre séchée de racine de curcuma longa par jour. De cette racine, on extrait les substances actives : curcuminoïdes (curcumine) qui sont présents à des taux allant de 1 à 5% maximum. 200 mg de curcumine pure correspond sont donc l’équivalent de 4 à 20 gr de poudre de racine de curcuma longa

Comment ça fonctionne ?

La curcumine est un agent anti-oxydant très puissant. De plus il est doté de capacités anti-inflammatoires exceptionnelles. Il joue aussi un rôle prépondérant dans la détoxification cellulaire.

C’est pour qui ?

Les propriétés exceptionnelles de la curcumine ont fait d’elle la star des médecines asiatiques où elle est considérée comme un protecteur digestif complet. Ses propriétés anti-inflammatoires multiples ont aussi été abondamment exploitées. Il n’est donc pas étonnant de retrouver des résultats positifs dans les indications suivantes : douleurs rhumatismales, polyarthrite rhumatoïde, ulcères gastroduodénaux, protection de la muqueuse gastrique contre Hélicobacter Pylori, colite ulcéreuse, dyspepsie, protection et détoxification hépatique.

De plus, des données épidémiologiques indiquent que la prévalence de plusieurs cancers du côlon, du sein, de la prostate et des poumons est moins élevée dans les pays asiatiques où l’on consomme beaucoup de curcuma (la non-consommation de lait d’origine animale a aussi sa part dans ces résultats).

Comment l’utiliser ?

A moins d’être un amateur de la cuisine hindoue, il est difficile de consommer plus de 5gr de poudre de curcuma longa par jour. C’est pourquoi, il faut se tourner vers des suppléments alimentaires dosés en curcumine. Pour bénéficier des bienfaits de la curcumine, une dose de 200mg à 400mg de curcumine pure par jour à prendre pendant ou après le repas, est adéquate.

Le conseil d’un biologiste

Bien vérifier le dosage en curcumine pure contenu dans le complément alimentaire.

Curcumine et curcuma longa, c’est totalement différent :

1 mg de curcumine c’est l’équivalent de 20 à 100 mg de poudre de curcuma longa !

De plus, certains extraits contiennent les 3 curcuminoïdes de la plante, c’est à privilégier.

La curcumine est beaucoup mieux absorbée en présence de pipérine (extrait de poivre). Pour les indications digestives, il est intéressant de coupler l’action de la curcumine à un probiotique de type lactobacille qui rééquilibrera la flore intestinale.

 

La levure rouge de riz bio

…Pour le contrôle naturel du cholestérol…

C’est quoi ?

La levure (Monascus Purpureus) rouge de riz est un type de champignon microscopique cultivé sur du riz. Elle contient un pigment posséedant une teinte rouge prononcée, c’est donc bien la levure qui est rouge et non le riz.

Comment ça fonctionne ?

Les levures rouges contiennent un pourcentage de statines naturelles appelées Monacolines.

La principale Monacoline (la Monacoline K) est chimiquement identique à la Lovastatine, un médicament de synthèse hypocholestérolémiant.

Les Monacolines sont donc des inhibiteurs d’une enzyme l’HMG-CoA réductase indispensable à la synthèse du cholestérol et … du Co-enzyme Q10.

La levure de riz rouge vous aidera à faire baisser votre taux de cholestérol. Il faut aussi remarquer qu’il existe plusieurs types de Monacolines dans cette levure rouge et que donc son action ne se limite pas seulement à cette seule Monacoline K…. C’est tout bénéfice pour vous et votre cholestérol.

Il faut donc vérifier les taux de Monacoline K du nutriment, en effet ceux-ci varient de 0.3% à 1.5%.

Pour être efficace, il faut un dosage d’environ 10mg, c’est à dire 600mg pour un taux en Monacoline K standardisé à 1.5%. Il ne faut jamais hésiter à demander conseil à un professionnel qui vous guidera pour faire un choix efficace.

C’est pour qui ?

En dépit d’un régime hypocholestérolémiant, certaines personnes ne parviennent pas à diminuer leur cholestérol, la levure rouge de riz peut les y aider.

Le conseil d’un biologiste

Choisir une levure rouge de riz dosée à 1.5% en Monacoline et issue de l’agriculture bio si vous pouvez.

Cependant, la Monacoline même issue de l’agriculture biologique diminue les taux de Co-enzyme Q10 sanguins.

Il est préférable d’y associer l’Ubiquinol (Q10H2, environ 25mg) pour éviter fatigue, crampes et autres dysfonctionnement musculaires.

Pour en savoir plus sur le cholestérol :

N’hésitez pas à découvrir le livre du Docteur Michel de Lorgeril « Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent, il vous soignera sans médicament » auprès des Editions Lourex